vendredi 28 octobre 2016

Merci Valérie, VAF, Val


Actuellement en vacances au fin fond du Loiret, je commence des vacances paisibles. L’endroit est superbe, la maison confortable, une maison pleine de sculptures qui me rappellent celles d’une de mes connaissances ; je le dis d’ailleurs à mon mari.
Ces vacances s’annoncent radieuses et reposantes ; le seul hic, la connexion portable et ordinateur est compliquée et je suis obligée de me déplacer dans un endroit bien précis de la propriété pour écouter mes messages. Et justement j’en ai un de message.
J’écoute et j’entends le message de mon amie Do qui me dit, d’une voix lourde d’émotions : "j’ai une mauvaise nouvelle à t’annoncer" ; avant même d’entendre la suite du message, je sais qu’il s’agit d’une disparition et en l‘espace de quelques secondes j’envisage toutes les possibilités, sauf celle-là.
Je suis au milieu d’un champ,  je regarde  les chevaux au loin et j’entends le nom de la victime : VAF, ma chef de MPF, la boîte dont je vous ai parlé, où on s’est tellement marré et qui m’a énormément apporté.
Je n’y crois pas ; je suis seule, je cherche un soutien physique ou moral mais tout autour, c’est un champ avec ses animaux et le bruit des voitures au loin ; la vie continue alors que moi j’ai le souffle coupé.  Je réécoute le message parce que je n’y crois pas ; il n’y a pas d’erreur, c’est bien d’elle dont il s’agit.
Elle, c’est une femme de 49 ans,"Marketeuse" chez MPF, qui décide un jour de se mettre à la sculpture, parce qu’elle aime ça, tout simplement. Et puis, elle  suit son mari muté en Asie et tous deux s’installent avec leurs enfants à Bangkok. Après quelques années son nom, sa signature VAF devient VAL ; elle fait partie des artistes renommés, et multiplie les expositions en Asie.
Pour beaucoup d’entre nous, anciens ou actuels  MPF, nous sommes admiratifs de cette femme qui grâce à sa passion et certainement un travail acharné, devient une artiste d’exception. Son épanouissement fait plaisir à voir et on l’envie. Elle communique sur Facebook, poste des photos de ses oeuvres qui nous scotchent tellement c’est beau, nouveau : ses dernières œuvres sont époustouflantes, elle mélange les matières en ajoutant avec tellement de talent  le verre de Murano.
Merci Facebook qui permet à plusieurs d’entre nous de suivre son évolution, de rêver, de comprendre que les passions peuvent conduire si loin, de la voir épanouie elle VAF devenue VAL, toujours aussi simple, avec ce même sourire, sa voix caractéristique, sa joie…de vivre.
On ne voyait sans doute que le bon côté mais ça nous suffisait pour croire que la vie peut être tellement source de bonheur, d’accomplissement, qu’il faut croire en soit, en ses capacités, en ses talents et ne pas les refouler de peur de ne pas être… à la hauteur.
Alors quand tout s’arrête si brutalement, on a envie de hurler, on est anéanti, dévasté et on se souvient. Chacun a ses souvenirs : sa voix pour certains, son sourire, le sourire de la vie, son regard, sa mèche de cheveux, son pas de danse, des moments passés avec elle, sa gentillesse, sa naïveté qui nous faisait tellement rigoler.
Merci VAF pour tout ce que tu nous as apporté ; bien sûr ce n’était pas ton heure et ça nous rend fou, ça nous remplit de colère, d’incompréhension mais ta disparition  me donne encore plus l’envie de faire, d’oser, de ne pas s’arrêter.
Comme beaucoup d’entre nous, je suis fière de t’avoir connue, toi  petite étincelle de la vie qui aujourd’hui, je veux le croire, deviens une étoile brillante, une sorte de repère dans ce ciel automnal et demain, de toute autre saison.
Je me souviens à l'époque de MPF, de tes mains, de tes ongles rongés par le stress d’un travail que tu aimais mais qui sans doute ne correspondait pas à tes aspirations. Paradoxe de la vie, quelques années plus tard, tes mains deviennent les auteurs de ton talent artistique, de ta passion qui te permettent de te réaliser pleinement. C’est beau, c’est fort, c’est unique comme ce que tu étais.
MERCI.


mardi 25 octobre 2016

La semaine dernière en 7 mots (ou expressions) #7

Lundi : JAMAIS SANS MON STERIMAR
Et bein voilà, prebier rube de la saison :  yeux de lapin myxomatosé, nez en chou fleur, bref une belle tête de winneuse.
Mardi : GRANDES EAUX
Geysers spectaculaires dans mon bureau, orchestrés et mis en scène par un radiateur totalement défaillant.
Mercredi : URTICAIRE
Ajoutez une crise d’urticaire au réveil sur tout le corps, j’ai l’air d’une amanite (va sur Wikipédia tu verras). Ce qui se passe à l’intérieur, se voit à l’extérieur…
Jeudi : CIBOULETTE
En l’absence de son mari,  se concocter un plateau télé  avec des œufs brouillés ciboulette, c’est le pied assuré ! "La ciboulette, c’est chouette". (désolée)
Vendredi : LE MONDE À L’ENVERS
Watson ce soir à mon retour de boulot :"Alors Maman ta journée s’est bien passée ?"
Samedi : DÉSINTOXICATION
Voir mon fils assis en tailleur au milieu sa chambre à ne rien faire, parce que je lui ai interdit la tablette, c’est éprouvant mais je tiendrais !
Dimanche : …DES CORDES
Un tour au marché pour donner de la couleur à cette journée pluvieuse, ça vous requinque, pour peu que vous en profitiez pour acheter deux douzaines d’huîtres accompagnées de son  Menetou, le dimanche est gagné.

samedi 22 octobre 2016

Les transports en commun, c'est pas si commun


J’ai la chance de prendre régulièrement les transports en commun pour me rendre à mon travail, oui j’ai bien dit la chance parce quand on aime observer et écouter  comme moi, c’est une véritable zone d’investigation.
J’ai environ une heure de trajet en bus et RER chaque jour. Ça commence avec le bus qui parfois a tendance à faire du zèle en passant avant son heure ; alors là forcément, y a pas pire pour mettre de mauvais poil. Parce que moi le matin, chuis pas du genre à arriver à l’arrêt de bus en avance. C’est toujours la course, j’ai encore la brosse à dent dans la bouche qu’en même temps je fais griller la brioche de Waston,  tout en enfilant ma culotte. Vas-y, essaye un peu pour voir !
L’ambiance du bus le matin est assez particulière puisque les ¾ des occupants sont des lycéens et collégiens.  Généralement les djeun’s, ils dorment dans l’bus, ou s’envoient des sms alors qu’ils sont les uns en face des autres ; véridique.
Je suis devenue un pro pour mater les conversations SMS des autres ; un jour, je suis "tombée" sur une conversation entre mon voisin de bus et… sa maîtresse je suppute. J’vous la résume : je t’aime mais notre amour est impossible, on ne peut pas faire ça à nos conjoints respectifs et blablabla ; ça a duré au moins 10 minutes leurs échanges.  A la fin, j’avais les larmes aux yeux et j’ai failli dire à mon voisin : "Allez t’inquiète, ça va aller, t'as pris la bonne décision".
De manière générale, y a plus de choses à écouter dans l’bus  que dans le RER ; le RER c’est plutôt un spot d’observation ; on y reviendra.
3 sujets phares chez les jeunes dans le bus : les meufs/les mecs, les profs, les contrôles. J’avoue que je ne comprends pas forcément tout ce qu’ils se racontent, y a des tournures de phrase qui m’échappent mais ça doit être liée à la réforme.
Exemple :"Hè Meuf, vas-y t’as fait ton exo de SVT, file le ouam sinon j’vais m’faire foncedé par la relou . Hè t’sais quoi, en fait j’m'en bats les couilles, vas-y". Ne me remerciez pas pour ce florilège d’élégance verbale tout en fraîcheur et délicatesse. Je n’ai toujours pas compris pourquoi la plupart de leurs phrases se termine par "Vas-y".
Chez les adultes, les sujets de discussions sont plus variés : enfants, éducation, travail, conjoint, maladie et oui... Perso, j’aime bien écouter mais je fuis toute participation à une conversation parce que ça me gave de parler avec des collègues de transport et en particulier le matin : oui j’appelle ça "collègues" : à force de prendre le bus à la même heure, tu finis par voir toujours les mêmes têtes, jusqu’à ce qu’il y en ait une qui peut pas s’empêcher de venir s’assoir à côté de toi pour te raconter sa life : ce ne sont pas des amis ni des copines, c’est juste des collègues de transport. J’ai trouvé la technique pour les éviter, j’ai un peu honte mais bon ; non, en fait, j’ai  pas honte du tout.
2 techniques :
- Quand j’en vois une monter dans le bus alors que je suis moi-même assise et que la place à côté de moi est libre, je plonge dans mon bouquin ; mais pour autant ça l’arrête pas :"Continue à lire ne t’arrête pas pour moi, qu’est ce que tu lis, c’est bien ? ça parle de quoi ? Moi j’ai pas le temps de lire avec mes enfants et blablabla…"
- 2ème technique beaucoup plus efficace ; quand je la vois arriver la collègue en question, je fais semblant d’avoir une conversation téléphonique et je parle dans le vide avec un air grave, chuis pas à ça près ; du coup, elle me fait un signe de tête et passe son chemin. Bon le truc pour être crédible, c’est que ma discussion fictive doit toute de même se prolonger un minimum après qu’elle m’ait dépassée. C’est tout un art et c’est là que j'me rends compte que chuis pas mauvaise comédienne.

Et puis, y' a la partie RER qui est globalement un peu moins fun ne serait-ce que par les odeurs diverses et variées qui se manifestent dès la rentrée dans la station. Déjà ça l'matin, ça prend à la gorge et pour peu que y ait des courants d’air dans les couloirs, c'est encore pire !! Bein oui, y a toujours des courants d’air dans ces fuckings boyaux ; c’est peut-être la raison pour laquelle tout le monde marche à 100 à l’heure. Non mais ça m’a toujours épaté ce truc ; c’est comme un phénomène mécanique, t’es dans un couloir de RER ou de métro, faut que tu traces ta route à donf !
Pour en revenir à l’ambiance du RER voire du métro, l’ambiance est généralement calme ; les passagers qu’ils soient debout ou assis regardent à 99% leur téléphone ou lisent un truc… Parfois ils appellent mais c’est bref ; 3 types de conversations :
- "Oui c’est moi t’es où ? tu peux vn’ir me chercher, j’arrive dans 5 minutes".
- "Allo Marina, c’est Madame Chompi, je vais avoir un peu de retard vous pouvez vous occuper de son bain ?"
- "Ok on s’retrouve chez ouam à 6 vas-y".
En fait dans le RER (ou le métro), on regarde et on sent :
On regarde les personnes, leurs allures, les tenues des uns et des autres :
- "Tiens il est pas mal son sac ; vas-y bouge je vois pas la marque",
- "Mais c’est quoi ce fute avec ces pompes, elle a bu ou quoi ?",
- "Non mais l'autre qui s'maquille dans le RER, c'te honte."
- "Sympa ce pull, ça irait bien à Sherlock".
On sent le mec qu’est assis sur le strapontin d’à côté et qu’on a envie d’bouffer tellement son parfum est envoutant ; alors parfois on ose quitte à passer pour une  grosse chaûdasse de sa race :"Excusez-moi je peux vous demandez ce que vous portez comme parfum ?", "oui bien sûr !" Là, le mec il en peut plus : "c’est Tonka d’Hermès". Ah oui le parfum à 210 euros (pas francs) les 100 ml…Bon bein finalement DIOR HOMME, ça sent bon aussi.
On sent des effluves d’alcool de la personne d’à côté alors qu’il n’est que 8 heures du mat' et que ladite personne a l’air fraîche comme un gardon ; et là ça fout les boules…
Les visages sont aussi riches en expression du bonheur ; tout le monde fait la tronche sans exception et moi la première; je pense même que le mec qui rigole tout seul passe pour un fou pour les ¾ des passagers.
Et puis y a les moments de stress caractéristiques du métro ou du RER :
- les instants ou la rame s’immobilise juste avant votre arrêt pour une raison tenue secrète, ce qui vous met en retard le jour où justement, vous ne pouviez-pas vous le permettre.
- Les fois où à cause d’un défaut de matériel, on fait sortir de la rame tout le troupeau qui se retrouve sur le quai à attendre la prochaine qui sera forcément blindée.
- Les fois où les rames sont pleines à craquer et on nous pousse à l’intérieur comme du bon bétail ; j’ai d’ailleurs une pensée tout particulière pour la ligne 13 de métro dont le cheptel matinal est l’un des plus impressionnants !

En résumé, je suis plutôt pro transport en commun pour le côté exploratoire de la faune humaine. Bien sûr, je ne vous cache pas que parfois, quand ça fonctionne pas, que y a du retard, qu’on est collé serré ou que ça ch’moute, je préfèrerais être dans ma Fiat 500 que j’ai pas mais que si quelqu’un veut m’en offrir une qu’il n’hésite pas, je me ferais une raison pour changer de mode de transport.
"Vas-y".

mardi 18 octobre 2016

La semaine dernière en 7 mots (ou expressions) #6


Lundi :"MAÎTRESSE OH MA MAÎTRESSE"
Au cours d’un entretien que j’ai demandé à la maîtresse de Watson , quel ne fut pas mon étonnement de voir mon fils totalement soumis et répondre par des "oui maîtresse" ou "non maîtresse". J’ai frôlé le fou rire.
Mardi : SOLEX
J’ai croisé un solex, un vrai, avec le bruit du solex, la selle du solex, de couleur jaune ce qui est encore plus rare !!  Bref une superbe antiquité, comme son conducteur d’ailleurs…
Mercredi : CAFÉ LA FLEUR
Déjeuner dans ce restaurant à Puteaux, crée et tenu par une amie très chère qui lui ressemble tellement : décor chaleureux, convivialité, bonne humeur, cuisine généreuse et variée de qualité (soirées privatisées possibles).
Jeudi : REPÈRES
En discutant avec un aveugle que j’accompagne à pied au RER, j’apprends que le centre commercial des 4 Temps de la Défense, est une véritable plaie pour les non-voyants car bâti et organisé en cercle.
Vendredi : "C’EST JUSTE SON PRÉNOM"
Bonne fête à tous les "Juste" qui comme moi doivent en avoir juste plein l’cul que leur prénom ne soit pas juste utilisé comme il se doit (cf mon billet intitulé "ça m’énerve").
Samedi : RÊVE DE POMPES
Je pense que ça faisait au moins 20 ans que je rêvais d’avoir des "N", bein ça y est j’ai franchi l’cap, chuis trop  dans l’move. "Nan mais Maman trop pas, on dit des New Balance !"
Dimanche : LA FEUILLE D’AUTOMNE…
Aujourd’hui une douce journée d’automne, un beau soleil, un soupçon de vent et la ronde des feuilles de platane, qui tourbillonnent élégamment, rouges de bonheur.

samedi 15 octobre 2016

Septembre, l'heure du bilan


Je ne sais pas vous mais septembre est un mois que j’apprécie particulièrement car il est tout en contraste. On a encore les pieds dans l’été mais on sent poindre progressivement au niveau des oreilles, sa camarade l’automne. La lumière du jour n’est plus la même, elle est plus douce ; on profite au maximum de ces journées encore gorgées de soleil avant de rentrer inévitablement dans une phase d’hibernation. On envie jalousement les collègues qui partent en décalé et qui profitent des destinations touristiques désertées par les vacanciers classiques.
Et puis c’est un mois qu’on ne voit pas passer tellement y'a de trucs à faire :
- Les courses de la rentrée qu’on fait toujours en plusieurs fois parce qu’inévitablement, on ne trouve pas du premier coup, toutes les références des fournitures exigées par les enseignants. J’imagine l’enfer quand on a plusieurs enfants mais même avec un seul, je rends le truc compliqué : je ne sais pas pourquoi, alors qu’on dispose de la liste fin juin, j’attends toujours le dernier moment, voire la veille de la rentrée pour faire ces p.. de courses !
- Les inscriptions aux activités sportives ; sur ce coup là, j’ai de la chance car Sherlock mon "marai", est membre de l’association sportive de la commune ; conséquence, j’ai pas eu à me taper la queue pour inscrire Watson au foot cette année : et oui, j’ai bien dit foot et ses matches tous les samedis, qu’il neige pleuve ou vente… et j’ai donc dû acheter la panoplie complète : short et tee shirt 100% polyester (matière que j’exècre), les chaussettes qui montent au-dessus des genoux, les chaussures à crampon que quand tu marches dans le salon, tu rayes le parquet, le blouson en cas de pluie (on sait jamais sur 10 mois, va p’être pleuvoir une fois) ; bref ça nous enchante Sherlock et moi, mais en même temps, il est tellement content le Waston, que ça fait tout passer.
- Le stock de vêtements automne/hiver : il y a le stock de Waston qui grandit sans grossir ; j’ai laissé passer tout le mois de septembre sans lui acheter le moindre habit. C’est l’avantage de l’été où l’utilisation prolongée du bermuda, permet d’éviter les trous systématiques aux pantalons, dont la durée de vie n’excède généralement pas le mois…Même pour la rentrée, il n’a pas eu sa tenue spéciale petit écolier modèle : quelle mauvaise maman je suis. De toute façon le jour de la rentrée, je ne l’ai même pas vu partir puisque Môssieur avait décidé qu’il n’avait pas besoin qu’on l’accompagne à l’école. Mais merde pourquoi ça grandit si vite ces bêtes-là ?!!
Il y a également mon propre stock de vêtements : rien acheté non plus mais c’est pas que je grandis trop vite, c’est que je grossis trop vite, alors j’attends désespérément de perdre quelques kilos, pour ne pas avoir à acheter la taille avec un 4 devant…j’crois que je peux attendre longtemps.

Septembre c’est un mois sympa où on a encore le moral ; les microbes sont encore en vacances et on est ravi pour eux ; on profite des dernières soirées dehors, même si l’air est plus frais et que l’on est obligé de fermer la baie vitrée dès 21 heures ; ça casse un peu l’moral mais du coup, moi j’me plonge dans mon « Cuisine et Vins de France » de septembre/octobre : ça parle de girolles, de figues fraîches et de noisettes.  Comme d’hab’ j’ai envie de faire toutes les recettes et je me promets de cuisiner le filet mignon en croute à l’italienne ; ça me permettra de tester le Croze Hermitage acheté à la foire aux vins ; c’est aussi l’une des joie de ce mois ;  la foire aux vins, la bonne excuse pour acheter quelques bouteilles supplémentaires à laisser vieillir en cave et qui finalement en sortent prématurément…
D’où cette vraie nécessité de courir plus pour perdre plus…
Je l’ai fait courir mais que 2 séances de running ce mois-ci, dont une lors d’un week-end en Normandie, le seul week-end où il a plu pratiquement non stop mais c’était pas grave : les premières journées de cocooning au coin du feu sont toujours les meilleures. On est encore en mode "Allez ça fait du bien un peu de mauvais temps." On en reparle dans 2 mois ?

Ce mois m’a  permis de me rendre compte à quel point j’étais accro à mon téléphone portable : depuis fin août, il donnait des signes de faiblesse ce qui déclenchait chez moi des crises d’hystérie ridicule. Je l’ai donc mis à réparer et me suis retrouvée avec un ersatz pendant quelques jours ce qui m’a totalement perturbée. Je vous passe l’épisode du mode RESET de mon téléphone en réparation, sans avoir sauvegardé le moindre contact...

Je suis également obligée d’apprécier ce mois puisque nous fêtons  Sherlock et moi cette année nos noces de crétonne (19 ans), crétonne étant un "tissusse" hyper solide, résistant…On ne peut pas dire que ce mot soit d’un romantisme absolu tout comme mon "marai" qui ce jour-là m’a envoyé un sms "Bon anniversaire ma bolognaise". Du grand n’importe quoi mais je crois que c’est pour ça qu’je l’aime…

Côté boulot sur septembre, pas d’évènement majeur si ce n’est le départ d’une collègue néée le même jour que moi et avec qui je partageais beaucoup de choses notamment cette faculté de partir en live au bureau…
Décidément les verseaux sont des gens biens. Et qu’il est bon de constater que malgré les années qui passent, de nouvelles amitiés solides peuvent toujours se construire.

Les "irritants" de  septembre  (mot très en vogue dans le vie professionnelle) :
- faire la police pour que les devoirs soient faits et bien faits ; Watson a effectivement du mal à comprendre depuis la reprise, que l’heure d’étude est dédiée aux devoirs. Je pense que rares ont été les soirs où je n’ai pas été obligée de pousser une gueulante parce que rien n’était fait et que du coup, tu te tapes d’apprendre avec ton enfant par cœur la leçon, pour leur montrer que c’est possible, sinon t’as l’air d’une cruche..
- se réveiller le matin et constater qu’il fait encore nuit, avoir légèrement froid et se dire que ce n’est que le début d’une période qui ne dure que 8 mois…

Pour finir, ce que j’ai retenu au niveau de l’actualité sur ce mois : c’est pas brillant j’vous préviens. Je ne suis pas du genre à lire LE MONDE tous les jours.
- L’autre peau de fesse américaine qui continue à TRUMPER son monde avec ses shows et à progresser dans les sondages ; non mais sans déconner, ils vont pas élire un président roucmoute qui a 2 de QI et qui possède des chasse d’eau en or massif ?!!!
- Brad et Angelina qui se séparent ; mais bordel, je le dis depuis l’début : ils n’ont rien à faire ensemble !!
- le procès Kerviel : désolée mais ce gars, moi, il me fascine : il a déjoué toute la sécurité d’une des plus grande banques françaises, il une gueule de cinoche. Bref, à quand son histoire au cinéma ?!! Steven Spielberg qu’est-ce que tu fous ?!!
- La meilleure pour la fin : d’après une étude américaine récente "renifler ou boire du vin rouge permettrait de diminuer les risques de pertes de mémoire". Garçon, la p’tite sœur s’il vous plaît !! C'te classe cette formule.
 
En résumé, un mois de septembre comme on les aime, bien rempli, pleins d’ondes encore positives : 8 sur l’échelle de STESER.

mardi 11 octobre 2016

La semaine dernière en 7 mots (ou expressions) #5

Lundi : CAILLOU, CHOU, GENOU
"Allo Madame Steser, ici Madame Pavochko la maîtresse de Watson. Il est tombé sur le genou qui a bien gonflé ; il faudrait venir le chercher". Et c’est r’parti !!
Mardi : SAXOPHONE
8 heures du matin sur mon trajet de bureau, à l’arrière d’une voiture un homme joue du saxophone. "le Saxo, y a pas d’lieu pour en jouer".
Mercredi : SIX SLIPS CHICS, SIX CHICS SLIPS
J’assiste à une formation durant laquelle est abordée  la nécessité  de communiquer clairement et distinctement ; le formateur sosie d’Austin Powers, a un défaut d’articulation, bouffe ses mots et a un débit de paroles à la Françoise Sagan. Surréaliste.
Jeudi : INFO TRAFIC
Mais c’est quoi ce bordel dans les transports ? J’ai testé aujourd’hui bus, voiture, RER. On dirait que tout l’monde prend la fuite ; mais que se passe-t-il ? Kim Kardashian est de retour à Paris pour récupérer ses bijoux ??
Vendredi : ALERTE ENLÈVEMENT
A peine arrivé, l’automne a manifestement été pris en otage par l’hiver. On se les caille velu !! 
Samedi : CHEVREUIL
Au cours d’une balade au soleil en pleine campagne normande, nous apercevons des chevreuils "bondissants" : splendide.
Dimanche : REPOS DOMINICAL
Y’a des dimanches, c’est comme les fingers de Cadbury, on aimerait bien qu’ils soient un peu plus longs.

samedi 8 octobre 2016

Ça m'énerve


Allez aujourd’hui billet sur 4 choses qui m’énervent parce que je ne sais pas vous mais plus je prends des années, plus je suis irritable pour un rien, moi la reine de la tolérance et de la bienveillance. Ménopause, sors de ce corps c’est trop tôt ! Alors voici 4 trucs que j’ai particulièrement dans l'colimateur en ce moment.


La bouteille de jus de fruit vide dans le réfrigérateur
Imaginez, vous venez de vous lever avec une envie tonitruante de vous désaltérer ; ça peut arriver le dimanche matin… Vous ouvrez le fridge et constatez que le Tropicana est bien là, qu’il vous attend à la fraîche lui et son contenant bourré d'agrumes et de pulpe savoureuse ; votre joie s'arrête d'un coup d'un seul  lorsque vous vous emparez de la brique bienfaitrice, et qui malgré son appellation "brique", se révèle particulièrement légère voire totalement dépourvue de liquide désaltérant ; pour être tout à fait exacte, c'est encore pire que cela : en fait, il reste juste une mini gorgée que vous aspirez goulument quitte à déformer le tetra pak et à inhaler du carton...Vous n'auriez pas dû la boire cette gorgée esseulée parce que là maintenant tout de suite, vous êtes encore plus assoiffés et vous n'êtes pas loin de ressembler au capitaine Haddock grand maître de la crise de nerfs et des mirages en forme de bouteilles...Mais pourquoi remettre une bouteille à 99,9% vide dans le frigo ? J'aurais tendance à dire attitude généralement masculine qui s'explique probablement par la difficulté insurmontable d'opérer le remplacement d'une bouteille par une autre...C'est marrant avec la bière, j'ai l'impression que cette difficulté est inexistante...C’est aussi sans doute "la gorgée de la bonne conscience" pour ne pas être accusé d’avoir fini la boutanche. En fait, c'est un peu le syndrome du rouleau de PQ dénudé à 99% : bref il reste une ou deux feuilles. Pour peu que vous ne vous en rendiez pas compte en pénétrant dans les latrines, bein vous êtes dans la m…

La flaque de pipi derrière les toilettes
Puisque nous sommes dans ce lieu intime, soyons fous, restons-y parce que là aussi, y a de quoi s'énerver. C'est marrant comme l'odorat féminin paraît sensiblement plus développé pour identifier une  flaque avant même de l'avoir localisée ; ni une ni deux dès la localisation, vous (épouse et/ou maman aimante), vous vous munissez de votre balai et serpillère magiques pour éponger la zone inondée ; zone qui d'ailleurs est généralement particulièrement difficile à atteindre, à croire que les responsables prennent un malin plaisir à viser dans les coins les plus inaccessibles.
Lorsque vous demandez au responsable de se dénoncer afin de lui rappeler de nettoyer son larsin sans attendre, personne n'est responsable sauf... vous ; bein oui, c'est jamais eux donc c'est forcément vous !! J'ai donc l'honneur de vous annoncer que moi Charlie Steser je suis régulièrement nominée par mes mecs, comme étant la championne du pipi extra zone, et qu'à ce titre je collectionne les médailles... d'or.


Le tic de langage "juste"
Dans la mesure où 90% des gens de mon âge ont ce tic de langage, je risque de ne pas me faire des amis mais tant pis, c’est plus fort que moi, je voudrais juste faire une mise au point, parce que "c’est juste plus possible". Tout le monde y va de son juste devant n’importe quel adjectif ou nom, pour accentuer l’exclamation : "c’est juste dingue", "c’est juste une tuerie" ; il sert à rien ce mot dans la phrase ; ça veut dire quoi c’est juste dingue ? Ca veut juste dire : c’est dingue. Le juste placé avant l’adjectif n’apporte rien enfin c’est juste mon opinion. Les anglais l’emploient mais eux, c’est dans leur culture, dans leur phrasé d’origine ; on va pas se mettre à copier les english ; j’vous rappelle qu’ils ont brexité !!
J’aimerais juste comprendre, je voudrais juste une fois que l’on m’explique. Juste est un adverbe qui comme tous les adverbes s’utilisent avec modération et dans des contextes particuliers ; mais bon je pense que c’est juste un effet de mode, faut que je me fasse une raison. Et vous quelle est votre opinion ? Vous trouvez ça juste ? Posez-vous juste une fois la question et vous verrez qu'j’ai vu juste.


Le mec qui prend son temps à la caisse pour payer
Vous êtes au supermarché comme tous les samedis pour faire le plein de la semaine. Perso, c’est moi qui m’y colle ; ce n’est pas que mon "marai" ne veuille pas se charger de cette tâche ménagère mais dans un supermarché il est comme le petit poucet, il est paumé grave ; résultat il lui faut 10 minutes pour trouver chaque article.
Pour ma part, je dois avouer que faire les courses ne me dérange pas ; je circule dans les rayons comme Candeloro sur la glace (n’importe quoi cette référence) ; je suis à l’affût de la moindre nouveauté, héritage de mes études et premiers jobs dans le domaine du Marketing.
Bien sûr, y'a des fois où j’ai autre chose à faire que d’aller chercher les Cini Minies, les lames de rasoirs Mach 3, ou la pizza chorizo de chez Sodebo (pas la Carrefour le chorizo est moins bon).
Ces jours où on est pressé et que tout part mal parce qu’on a pas de pièce pour le caddy et qu’une fois décroché, vous vous rendez compte qu’il roule en crabe mais tant pis vous avez suffisamment perdu de temps comme ça.
Ces jours où y'a déjà plus de citrons alors que vous en aviez absolument besoin pour votre taboulé. Vous circulez difficilement d’un rayon à l’autre parce qu’ils ont tous décidé de venir faire leur courses en même temps ces cons. Et cette musique en fond sonore, toujours les même titres en boucle : mais faites taire Céline Dion avec son "Je sais pas" : si elle sait pas, bein elle sait pas, tant pis pour elle !
Bref, après  1 heure et demie de galère dans les rayons, vous accédez à la barre des caisses qui bien sûr ne sont pas toutes ouvertes et qui provoquent des engorgements. Vous voyez l’heure qui tourne et avez peur de ne pas être à l’heure pour votre rendez-vous d’épilation. Enfin, plus qu’une personne devant vous, ça devrait être bon pour le dépoilage. Sauf que le type devant et bein, il prend son temps pour ranger un à un consciencieusement tous les articles, il a bien sûr oublié de peser les endives que bobonne lui a demandé de prendre, donc il y retourne !!! Et puis au moment de payer il hésite, il sait pas trop la Mastercard ou l’Amex ? Et c’est quoi son code déjà ? Allez finalement il va faire un chèque ; sa carte d’identité ? Attendez-voir, elle est pas dans cette poche, ah la voilà. Il plaisante avec la caissière et finit par dégager.
C’est vot’tour, vous êtes au bord de la crise de nerfs : la caissière vous regarde et vous dit : "C’est fermé vous n’avez pas vu la lumière rouge ? Mais nan je blague".

Et pendant c’temps là, Céline Dion sait toujours pas.








mardi 4 octobre 2016

La semaine dernière en 7 mots (ou expressions) #4

Lundi :"POUR LE MEILLEUR …"
19 ans de mariage, noces de crétonne, tu parles d’un mot : crétonne toi-même.
Mardi : SATURATION
Bosser sur un dossier d’un collaborateur en vacances sans rien maîtriser ça me rend limite dingue ; bein du coup, J’ai fait ma tête de con pendant toute la journée et ça, je maîtrise parfaitement bien.
Mercredi : GOURDASSE
Penser être bloquée dans un ascenseur, commencer à paniquer alors qu’en fait la sortie se fait par l’arrière…Je m'fais rire toute seule.
Jeudi : SALON DE THÉ SUR RAIL
Ce soir dans le RER, 4 mamies assises ensemble mais qui ne se connaissent pas, engagent à voix (très) haute  la conversation, sur la courtoisie "des jeunes d’aujourd’hui", qu’elles estiment appréciable. J'adore.
Vendredi : CUIR
Bon bein j’aurais tenu jusqu’au 30 septembre sans blouson pour sortir dehors mais là, ça pue la fin.
Samedi :  LE BURGER, KING DE LA LOOSE
Attendre 45 minutes au Drive du nouveau Burger King du coin et constater en arrivant chez soi qu’il manque la moitié de la commande…
Dimanche : PAISIBLE
Journée toute en douceur : chacun vaque à ses occupations ; pour ma part je termine ce we avec un running au coucher du soleil d'automne : mais que c’est bon de courir.

samedi 1 octobre 2016

Working Girl


Je ne sais pas si vous vous souvenez de ce film WORKING GIRL, sorti début des années 90 avec Harrison Ford et Melanie Griffith : l’histoire d’une jeune femme, Tess, qui trouve un poste d’assistante et qui gravit les échelons grâce à une idée lumineuse permettant à la société de se développer. Bref,  un film pleins de bons sentiments et qui à l’époque, m’avait fortement marquée toute naïve et midinette que j’étais.
Je rêvais d’être un jour cette "Tess" (dont l’interprète Mélanie Griffith à l’époque n’était pas encore gonflée de silicone voire poreuse d’alcool et qui se tapait l’un des mecs les plus sexy de la planète). Et je me souviens encore de la dernière scène du film où on la voit, dans son bureau individuel, assise dans son grand fauteuil et regardant vers l’extérieur, le sourire aux lèvres, les gratte-ciel adjacents. Un superbe cliché de la réussite sociale…à la sauce américaine.
Bein si j'fais la comparaison, moi aussi chuis une Working Girl ; j’ai un bureau de 5m2 pour moi toute seule, un fauteuil en "tissusse" et j’peux même voir de ma fenêtre le HLM d’en face !
Tout ça pour dire que nous allons un peu parler vie professionnelle vu que ça occupe 80% de nos journées. J’ai pas l’intention de vous raconter ce que je fais (même ma famille n’a jamais rien compris) mais de vous expliquer ma relation au travail. Pour la comprendre, remontons un peu le temps.
Très jeune, je voulais être journaliste ; enfer et damnation dans une famille où la profession dominante est la fonction médicale ; ma sœur ainée s’est précipitée corps et âme dans cette voie.
Pour ma part, je ne me voyais pas "farfouiller dans le corps des autres" (Henning Mankell, Les bottes suédoises, page 20). Pourtant, j’en ai bouffé pratiquement à tous les repas de la conversation sur des opérations d’appendicite de 20 cm, des foies gras, de varices en 3D, de poumons farcis.. J’en aurais bien fait un reportage mais… : "Non Charlie, ça n’est pas une bonne idée, le journalisme c’est bouché".  Aaah "bouché", terme ô combien déjà à la mode dans les années 90.
Bah du coup, je me suis orientée vers une filière école de commerce sans vraiment savoir c’que j’voulais faire, comme beaucoup d’ailleurs sans doute, qui se laissent 3 ou 4 années pour "murir leur projet professionnel". Perso j’ai rien mûri du tout pendant 4 ans mais j’ai bien rigolé. Et puis après ces brillantes études, la cooptation aidant (cooptation=coup de pouce d’une connaissance pour obtenir un rendez-vous / différent du piston où là, que tu sois un bon candidat ou pas, t’étais embauché parc’qu’un proche était cops de golf avec le PDG), donc la cooptation aidant, chuis rentrée dans une PME orientée Marketing et puis une seconde. Ces deux premières boîtes ont été une sorte de continuité de ma Business School ; l’ambiance était jeune, festive, détendue et j’y ai rencontré plusieurs personnes devenues aujourd’hui des amis. Y avait du boulot mais qui se faisait dans un bon esprit, les gens ne se prenaient pas au sérieux ; et côté fiestas y avait du lourd !! Qu’est-ce que j’y faisais comme travail ? J’pourrais plus volontiers vous raconter des souvenirs de soirée que des souvenirs de boulot…
Et puis un jour, grâce à mon "réseau" (si t’as pas de réseau, t’es pas bankable), j’ai eu l’opportunité de rentrer dans un grand groupe français et j’y suis maintenant depuis 12 ans.  J’ai occupé plusieurs fonctions différentes ; mon boulot m’intéresse toujours mais côté ambiance, c’est sûr que c’est moins fun qu’avant. Et puis manager des collaborateurs proches de la retraite plus obtus les uns qu’ les autres, c’est un vrai challenge.
J’avoue que parfois, comme beaucoup d’entre nous, je me demande si mon travail a un sens ; la question à se poser est plutôt comment donner du sens à son boulot parce que sinon, on s ‘rait des milliers à déclencher une dépression !
C’est sûr que si j’avais été médecin, j’vous accorde que sauver des vies ça a du sens mais à quel prix (nuits sans dormir, un salaire de la peur par rapport au rythme et temps consacré…). J’pourrais aussi tenter la mission humanitaire mais finalement de l’humanitaire, j’en fais déjà avec mes collaborateurs… j’ai l’impression que j’attire les cas sociaux…
Ahhhh le management, valoriser, faire monter en compétence, faire preuve d’exemplarité bein parfois ça pête les couilles (oups), parce qu’on a plutôt envie de leur dire de se sortir les doigts (re oups) ; surtout que généralement, on hérite d’une équipe qu’on n’a pas choisie et c’est là que potentiellement les emmerdes commencent. Bon vous l’aurez compris, le management, je ne cours pas après mais force est de constater que j’y ai le droit dans toutes mes fonctions ; il parait que chuis pas trop mauvaise. C’est sûr que je ne suis pas du genre à être contente de moi au boulot, j’me la pète pas et quand j’parle ou anime des réunions, j’évite de mettre à toutes les sauces des :
- A mon sens,
- A la marge,
- Il faut cranter,
- In fine,
- En mode projet,
- J’entends c’que tu me dis, (encore heureux)
- Co construction,
- Dont acte,
- Je vous ai poussé un mail, (et alors il s’est fait mal ?)
- Toute chose égale par ailleurs.
Chuis pas non plus du style à envoyer des mails à minuit pour faire genre je bosse. D’ailleurs généralement, quand j’arrive chez moi, je déconnecte du boulot et je n’en parle pas à mon "marai", sauf en cas d’évènement majeur du style, Bernard de la compta a couché avec Lucette de la RH.
En fait j’essaie d’être au boulot comme à la maison, en supprimant quelques tics verbaux type "dans ton c…"
Et avec un peu de maturité professionnelle je sais même remplacer :
- "Tu fais chier" par "Je ne partage pas ton analyse",
- "J’en ai ras-cul"par "Je crois que j’ai besoin de faire un break"
- "Ce dossier est une grosse daube, bouge ton cul, recommence", par "J’ai lu ton dossier avec attention : peut-être pourrais-tu étoffer la partie… ",
- "Démerde-toi" par "N’hésite pas à me solliciter".
Mais je sais aussi que je peux être une chieuse qui s’attache à des petits détails mais pour moi ils veulent dire beaucoup : le titre non centré sur une présentation Powerpoint, la faute d’orthographe, la police non uniforme et caetera.
Et puis enfin, je sais très bien faire comprendre par un simple regard quand c’est pas l’jour tout en restant polie, ça va de soi. C’est vrai que parfois j’envie mes amis qui travaillent à leur compte ; j’me verrais bien ouvrir un gîte (whou le cliché de la parisienne qui rêve de Larzac) mais en fait, j’crois que je ne supporterais pas la moindre critique négative sur TRIPADVISOR ou la tâche indélébile sur le canapé du gîte, alors qu’on vient juste d’en racheter un tout neuf…
Pour résumer mon travail est mon ami ; comme tous les amis, parfois il me saoule, mais chuis bien contente de l’avoir ; mère au foyer, c’est pas mon trip. J’ai un entourage professionnel surprenant (on en reparlera), et le plus important mon équilibre vie professionnelle/privée est au top. Alors, comme disait Letizia BONAPARTE (ça pète comme référence), "Pourvu que ça dure."