lundi 29 mai 2017

La semaine dernière en 7 mots (ou expressions) #32




Hommage aux anglais, avec des mots ou expressions anglaises à la sauce Charlie...

Lundi : FUCKING CAHIER DE LIAISON
Mot de la maîtresse de Watson : "Watson se permet de prononcer quelques gros mots en classe !" #DTC
Mardi : BLOODY TUESDAY
Salle journée pour les British, endeuillés par un nouvel acte terroriste ainsi que la disparition de Roger Moore, incarnation suprême du flegme et de l’élégance britannique.#RIP
Mercredi : LET’S BARBECUTE
Quand Sherlock décide de remonter de la cave le barbecue,  "je s’rais" une saucisse, j’prendrais ma jambe à mon cou.
Jeudi : WHAT ABOUT HAVING MY BREAKFAST DEHORS ?
Allez soyons folles, pour fêter ce premier petit déjeuner en terrasse, je sors la théière spéciale beaux-parents qui décidemment, devraient venir nous voir plus souvent #onsecalmejeblaguebellemaman
Vendredi : SALE TEMPS POUR LE MONKROAD ("chaussée" aux moines)
Amis fromages, restez au frais, rien ne résiste à la chaleur du jour, y compris ma carte bleue victime d’une insolation, malgré la climatisation du centre commercial que j’ai chaleureusement parcouru…
Samedi : WE ARE THE CHAMPIONS
Plus impressionnant que le match et son score, vivre et ressentir la minute de silence au milieu du stade de France.
Dimanche : HAIRS
Plus les années passent, plus la moumoute de notre Nelson Montfort prend de la hauteur et du frisottis.







mardi 23 mai 2017

La semaine dernière en 7 mots (ou expressions) #31


Lundi : LA VÉRITÉ NE SORT PAS TOUJOURS DE LA BOUCHE DES ENFANTS
Watson :"Moi j’aimerais bien que Macron prenne Jean Lassalle comme premier ministre".
Mardi : SAINT ROSÉ
Bonne fête à tous les rosés, qu’ils soient secs ou fruités ! Mon petit doigt me dit qu’on va souvent vous fêter.
Mercredi : LA COURE DU ROI
A y est,  le monarc (anagramme de Macron) et son second ont  choisi leurs sujets. Le roi est mort, vive le roi.
Jeudi : TOUT DANS L’OPPOSITION
Faire opposition sur un chèque et recevoir un message de sa banque qui confirme l’opposition sur sa carte bleue…
Vendredi : MICRO MANIA
Sport en voie de démocratisation dans ma boîte, oublier de couper son micro et insulter la présentatrice :"Non mais putain qu’elle est molle celle-là, allez active on a autre chose à foutre qu’écouter tes conneries."
Samedi : HAND SPINNER
Qui ne connait pas ce nouveau jeu à la mode dans les cours de récré mais le saviez-vous ? Ce jeu a été inventé en 1997 par une maman qui voulait distraire sa fille malade. Faute de moyens financiers elle ne put renouveler son brevet et n’a donc aucun droit sur l’invention. #hand spleener
Dimanche : POULET ROTI
Je ne sais pas vous mais le poulet rôti est toujours plus savoureux le dimanche.#manquedinspiration

lundi 15 mai 2017

La semaine dernière en 7 mots (ou expressions) #30


Lundi : ALLEZ ON S’DETEND
Anagramme de Marine Le Pen : "Amène le pir". Respirez, on a l’a évitée.
Mardi : VALLS A TROIS TEMPS
Temps 1, Valls perd la primaire / Temps 2, Valls  se tait/ Temps 3, Valls tente de se mettre "en marche".
Mercredi : HORS  SUJET
Ca y est, les lauréats du concours d’écriture "ELLE" sont tombés et bizarrement je ne suis pas dans la liste. #jeresteamère
Jeudi : RESISTE
Impossible, face à ce superbe cheese-cake exposé en vitrine et que la simple vision a déclenché chez moi, une envie irrépréhensible de me rouler dedans tellement il suintait la "moelleusité". #directementdanslesfesses
Vendredi : ORAGE
Quand le ciel devient cendre, que les feuilles des arbres se mettent à trembler et que la voix du vent se fait entendre, s’en suivront les premières gouttes de pluie, avant le tambour encore lointain du tonnerre.
Samedi : LE "TART-ART"
Indiscutablement Sherlock fait le meilleur tartare de l’univers. Son secret, l’onctuosité et un dosage parfait des condiments.
Dimanche : PASSATION SELON WATSON
Moi allant dire bonsoir à Watson : "Watson que fait cette malette noire dans ton lit ?"
Watson : "En tant que chef des armées, je me dois de conserver la valise nucléaire."

mardi 2 mai 2017

La semaine dernière en 7 mots (ou expressions) #29


Lundi : PASSÉ SIMPLE PAS SI SIMPLE
Moi : "Watson tu es sûr que tu ne veux pas qu’on revoit ensemble le passé simple ?"
Watson (ton excédé) : "mais non c’est bon j’ai tout revu à l’étude."
Moi : "ok, verbe pouvoir, 1ère personne du pluriel."
Watson : "nous pouvumes".
Mardi : AU THÉÂTRE CE SOIR
Au cas où vous ne l’auriez pas compris, Marine est une femme comme les autres, une maman douce et tellement impliquée.
Mercredi : DOUCHE FROIDE
Ce matin pas d'eau chaude dans l'immeuble : du coup j’ai joué à Laura Ingalls en me faisant chauffer de l’eau dans une marmite #aprèsjiraiscouperdubois
Jeudi : DOUBLE SENS 
Au cours d’une réunion au sommet, collègue explique qu’il faut savoir profiter des opportunités commerciales : "les bons coups, c’est appréciable". Florilège de regards gênés dans l’assemblée, j’adore.
Vendredi : CASQUE A POINTE
Quatre heures non-stop de réunion au casque audio, j’ai les oreilles en chou-fleur.
Samedi : LE PONT DE DUPONT
Quelle jolie photo de famille de voir ces deux-là réunis et échanger des regards et des sourires complices.#jevaisrendre
Dimanche : LE TRUC QUI ÉNERVE SA RACE
Partir de mauvaise grâce un dimanche chez Décathlon pour acheter une paire de chaussures de sport pour Watson et s’apercevoir une fois de retour, que l’antivol est encore sur la paire…

lundi 1 mai 2017

Entre deux


Depuis quelques temps, je me dis qu’un petit billet politique s’impose. Loin de moi la volonté de prendre parti pour l’un ou pour l’autre mais plutôt de me placer en tant qu’observatrice de ce que nous vivons tous, depuis plusieurs semaines. C’est un véritable feuilleton avec chaque jour un rebondissement imprévu, que même les scénaristes de "House of Cards" n’auraient pu imaginer. Oui, la campagne présidentielle 2017 restera certainement dans les annales (ou anales comme on veut) et aura alimenté de nombreuses discussions chez les adultes comme les enfants. En tout cas chez nous, Watson suit à fond et nous menace de quitter le pays si MLP sort gagnante.
A l’origine de tout ce cirque, un seul mot : le Pouvoir. Bein oui, parce qu’il ne faut pas se leurrer, le but ultime de tous ces candidats, c’est d’accéder au pouvoir ou de le renverser. "De nos jours, la richesse c’est le pouvoir", disait Mitterrand…
Une chose est sûre, faire de la politique est un jeu d’acteurs admirable :
- affirmer blanc immaculé avec une détermination sans faille et militer pour le noir corbeau, le temps d’une pirouette (de costumes).
- adoucir son image par des sourires jusqu’aux tempes, en remettant une mèche blonde (aryenne) rebelle derrière l’oreille, le tout saupoudré de réponses, sous fond de fausse courtoisie.
- mettre en scène son couple à l’écart type étendu, au milieu de décors, dignes de Claude Lelouch.
- travailler sa patience, son mauvais caractère, pour donner une image d’un personnage apaisé.
La seule chose qui ne soit pas un jeu d’acteur, c'est la dose de mépris dont la plupart des candidats font preuve, avec pour cible principale leurs adversaires ou les médias, responsables des résultats du premier tour selon certains :"la démocratie, ça n’est pas le choix du système médiatique mais celui des français", expliquera Fillon aux journalistes. Chacun jugera…
Alors bien sûr, il y a les très bons acteurs et les moins bons ; prenons Hamon par exemple, qui manifestement ne pensait pas pouvoir remporter les primaires. Je n’ai pas l’impression qu’il ait lui-même voulu  et envisager un seul instant occuper la Présidence. Du coup, ses  discours, ses regards caliméro , ses hésitations n’ont pas fait mouche et la défaite du pauvre petit Benoît, ferait presque pitié. Dans le même genre, prenons Tonton Mélenchon, sevré jusqu’aux résultats du premier tour et qui part en live dès les chiffres annoncés. Chassez le naturel…
En guise de fond d’écran, Asselineau nous sort son rameau d’olivier, tandis que Cheminade se prend pour l’homme des cavernes  avec sa pierre silex. Poutou ignorant les radars, déblatère à 100 à l’heure en parlant avec le "nous", à la mode Alain Delon. Jean Lassale tente une percée, dans la salle des mots perdus.
Chose passionnante de cette campagne, le choix des mots dans la bouche de nos orateurs. "Peuple" prononcé une bonne centaine de fois par la blondasse. Pardon, j’avais dit que je ne me positionnerais pas mais là, trop c’est trop. J’avoue avoir du mal à comprendre que certains votants de droite ou de Mélenchon se posent la question du deuxième tour, pour sans doute une histoire de vengeance ou d’ego mal placé. De l’autre côté, notre jeune économiste aux cravates effilés, Grand gourou à ses heures, doté d'un sourcil gauche circonflexe. Lui parle "d’unité, de rassemblement", en se ruinant le gosier durant ses meetings aux allures américaines.
Et nous pauvre public dans l’histoire, comment réagit-on face à toutes ces prestations ?  On ne sait plus, on est dépassé. Tous les autres évènements de l’actualité passent malheureusement au second plan. Certains s’expriment "grâce" aux réseaux sociaux ; chaque jour, ils transfèrent des articles pour valoriser leur candidat ; ils se font le porte-parole de leur favori, espérant convaincre leurs "amis" sur la toile ou a contrario, publient des articles à charge contre l’un des adversaires.
Il y a également ceux qui commentent, qui expriment leur colère et qui, au fil des jours qui passent, se font de plus en plus virulents parce qu’écœurés, dégoutés et qui veulent le crier ;"la France c’est pas ça", "j’ai honte", "je vous en conjure, réagissez !!"
Certains ne font que "liker" (juste), parce qu’ils ne veulent pas s’engager ou tout simplement rentrer dans des débats sans fins, dont personne ne sortira gagnant.
Et puis, il y a ceux qui partagent des parodies, des montages, histoire d’apaiser les esprits qui s’échauffent d'heure en heure.
Chacun a ses idées et Facebook comme Twitter n’y changera rien, si ce n’est permettre à n’importe qui d’échanger sur ses positions, dans la plupart des cas, inflexibles.
Le point positif, c’est que les gens s’expriment d’une manière ou d’une autre : faut que ça sorte ! Ravie de voir que sur les réseaux sociaux, les mots sont  l’honneur : les mots des maux ou bien les maux des mots, à votre convenance Mesdames et Messieurs.
Encore une semaine à tenir dans cette atmosphère nauséabonde, tendue comme un string,  par une montée de Peggy la Cochonne (oups, mais avouez qu’elle lui ressemble ; elle va même jusqu’à montrer son jambonneau sur la dernière affiche), je disais donc, une montée de Peggy la Cochonne qui récupère des voix à coups de selfies et d’embrassades calculées. Parce que c’est aussi ça les élections, profiter de la détresse des gens pour les embrigader, leur faire croire que la seule solution pour contrer leur vie de merde, c’est de voter pour eux.
Pour couronner le tout, alors que nous pensions déjà avoir touché le fond, nous assistons à présent à des alliances improbables, à grands renfort de communication et de mises en scènes affligeantes, à la "Santa Barbara" : regards complices, sourires entendus, sous l'oeil affligé d’un Philippot abandonné, relégué au second rang, en deux temps trois mouvements.
 
Et dire qu’il y a quelques mois, je plaignais l’Amérique, de se retrouver gouvernée par un incapable roucmoute, imbu de sa personne, avide de…pouvoir. L’effet surprise avait été immense, tellement la bataille était soit disant acquise à Hillary. Pourvu que l’histoire  ne se répète pas. Tout va se jouer cette semaine ; il n’est même plus question d’idées mais d’opérations séduction. Mercredi soir, le moindre faux pas, la moindre erreur de langage, pourraient être fatales à l’un ou à l’autre. Espérons que ce soit plutôt à l’autre…
En attendant, en ce jour du 1er mai, profitez de ce temps réconfortant, de ces rafales de vent qui risquent de mettre à rude épreuve le brushing de la blondasse, détendez-vous, respirez du muguet, il parait que ça porte bonheur...