samedi 10 décembre 2016

Novembre, l'heure du bilan


Pincez-moi dites-moi qu'je rêve !! J’ai toujours haï ce mois (cf mon post "L’hiver") mais alors là je suis bluffée : pas une gastro, pas une maladie pour nous trois et une tempête de ciel bleue pendant plusieurs jours, juste avant de passer à décembre.
Pourtant ça n’a pas démarré très fort : un temps de ch.., de la pluie par paquets et les feuilles d’automne qui ont remplacé leurs tourbillons, par l’apparition  de masses spongieuses et glissantes sur le sol. Je ne vous parle pas de la luminosité qui ressemble à votre écran de téléphone quand il est en mode économie d’énergie. On a envie de tourner l’interrupteur du jour pour qu’il soit un peu plus présent, quitte à être même ébloui ! Mais rien à faire, les retours chez soi en fin de journée se font dans le noir le plus total qui contraste avec nos mines blafardes à lunettes ou pas.
Et oui, ça y est, j’ai mes lunettes "presbytes" (ou torsex comme vous préférez). Non mais sans déconner faut avoir fait polytechnique pour porter ce genre de lunettes ; "alors sur le côté ou ce qui est loin, vous verrez flou, droit devant et de près c’est optimal. Vous verrez, vous  vous y f’rez. " Jt’en foutrais, j’ai la gerbe quand j’les porte !!

Novembre c’est aussi le mois du souvenir, pas seulement celui du 11 novembre mais aussi celui du carnage au Bataclan qu’on ne peut pas oublier et que la télé nous rappelle à  grands coups de témoignages plus éprouvants les uns que les autres. Déjà un an et ça paraît si proche. Et dire que nos enfants sont confrontés à cette horreur qui les oblige à participer à des exercices anti-terrorisme à l’école…

Et pendant c’temps là, des fous  du sextant s’apprêtent à parcourir le globe pendant des mois, au milieu du sel et de la mer déchainée. Ces gens sont dingues : avant de partir ils vous expliquent avec un grand sourire que pendant plusieurs mois, seuls sur leur bateau,  ils vont se nourrir de sachets lyophilisés, qu’ils vont dormir par tranche de 30 minutes dans un trou de souris bouffé par l’humidité et se faire secouer comme dans une machine à laver, s’attacher pour pisser... Whaa quel pied !! J’ai fait, il y a une vingtaine d’année, l’expérience avec quelques amis et mon mari d’une navigation de nuit : nous étions partis de l’ile d’Yeu après avoir dégusté un formidable riz cantonnais préparé par ma Moman d’amour. Vers minuit le mode essorage a commencé : 5 sur les 10 ont  été malades dont moi ; j’ai passé 7 heures sur le pont, arnachée, la tête dans un sceau à compter les grains d’riz (pardon Moman) pendant que l’une d’entre nous hurlait : "arrêtez c’bateau, arrêtez c’bateau", chose forcément impossible vu que nous étions au beau milieu de l’océan.
Bref pour en revenir à cette course mythique du Vendée Globe, j’ai du mal à comprendre les navigateurs mais comme disait une spectatrice venue voir le départ : "j’aurais aimé être aussi fou qu’eux."
Et pendant qu’ils voguent sur la mer, d’autres comme Thomas Pesquet s’envoient en l’air pour atterrir la tête dans les étoiles. Une fois encore merci à Facebook qui nous permet de découvrir ses photos vues "d’en haut". N’allez pas penser que je suis un inconditionnelle de FB ; je pense même d’ailleurs consacrer un prochain post sur le sujet…

Mais revenons sur terre parce qu'au même moment, Donald se fait élire. Merci les sondages, on sait qu’on peut compter sur vous.
Partout la même image, celle du  roucmoute qui remercie son électorat aux côtés de son clone de fils épuisé de fatigue et de sa poupée Barbie qui transpire l’intelligence. De son côté Hillary s’est collée un sourire de façade avec de la superglue.
J’ai les boules, c’est pas mon pays mais le contraste entre Obama et Trump me fait flipper : l’élégance, le charisme, les compétences contre rien ; si, la "blingblinguitude" américaine . Et puis, avec son pote Vladimir on peut envisager le pire…

Et chez nous ? Watson a marqué son premier but que je n’ai malheureusement pas pu voir toute occupée que j’étais à récurer le logis y compris la flaque derrière les toilettes, grrrrrrrrrrrrrr ! (cf mon post "ça m’énerve"). Côté travail à l’école, y a un peu de mieux même s’il faut le sortir des toilettes où il part se planquer pour éviter de faire ses leçons… Je sais c’est pas gagné.
Quant à moi j’ai démarré le mode hivernage : je bouffe comme une truie : à moi les frites à la cantine, la raclette, les croque-monsieur, bref du bon gras qui t’empêche de fermer ton pantalon ; bien sûr tu accuseras la machine à laver d’avoir fait rétrécir ton fute… Oh je sais ce que vous vous dîtes : ça va elle a d’la marge Charlie et puis elle court donc elle élimine. Vous voulez que j’vous dise ? 2,5 km ce mois-ci ; oui vous avez bien lu, j’ai couru 2,5km. Déjà en octobre je m’étais auto alertée sur une légère baisse de régime si je puis dire… Allez Charlie, diète avant Noël et minimum 2x10 km.

Ah Noël qui approche ; pendant 5 minutes j’envisage de commencer mes achats plus tôt que les années précédentes, histoire de ne pas me retrouver dans le stress des achats de dernière minute.
Bilan des courses, j’ai acheté un cadeau, no comment. En même temps, je compte sur mon ami Amazon pour m’apporter son soutien.
A propos de soutien, le Sarko il en a manqué aux primaires : oh c’te raclée !! C’est Carla qui a dû morfler. Encore une bien belle démonstration de l’efficacité des sondages. Pour le reste, Fifi et Juppé sont dans un bateau, Juppé tombe à l’eau ; qu’est c’qui reste ? Fifi qui veut nous construire une maison bien austère…

Côté sortie, une petite dînette de filles qui fait du bien : on peut parler de tout et qui plus est sans être interrompu par les mecs ; et ça si c’est pas du luxe, ça y ressemble quand même très fortement.

Pas énormément de "peoplerie" ce mois-ci à part la rupture de Cyril Lignac avec Sophie Marceau : et oui, finalement la mayonnaise n’a pas pris…
Sinon comme d’hab j’ai versé ma larme devant la téloche en regardant "En terre inconnue"; avant même que l’émission se termine, je sais que je vais pleurer : on a beau être impressionné par la rudesse des conditions de vie filmée que l’on n'envie pas, ces familles détiennent des trésors de plus en plus rares dans nos civilisations occidentales : cette capacité à se contenter du minimum, des rapports humains vrais et sans artifices, un respect pour l’environnement dans lequel ils évoluent et qui les fait vivre.
Voilà donc un mois de novembre qui finalement m’a paru moins morose que d’habitude et  qui comme d’hab, est passé à 100 à l’heure.
7 sur l’échelle de STESER.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Pour publiez un commentaire, vous n'êtes pas obligés de vous connecter à l'aide d'un des comptes listés dans le menu déroulant ; il vous suffit de sélectionner "Anonyme" à la fin de ce menu.