samedi 14 janvier 2017

Décembre, l'heure du bilan


Pas de panique, je ne vais pas vous refaire l’article sur Noël. Je sais, ce billet arrive un peu tard, mais les vœux ont été priorisés. J’avais tout de même envie de vous proposer un rapide bilan sur ce mois, parce qu’il y a plusieurs choses qui m’ont bien plues et d’autres le contraire mais qui méritent d’être mentionnées.

Allez, on va commencer par l’évènement le plus désagréable, celui qui révolte, la disparition d’un copain de 47 ans après deux ans de lutte acharnée... On se retrouve tous le temps d’une messe, et ça fait du bien de se revoir, de partager des souvenirs, de se promettre de ne pas se perdre de vue car la vie peut être parfois décidemment trop courte… L’émotion était à la hauteur de la foule présente sur le parvis de l’église, c’est-à-dire immense. Et le recueillement de cette même foule à la sortie de  la cérémonie sur cette place, était un instant magique.

Bon, maintenant que j’ai bien plombé l’ambiance, on va pouvoir passer à autre chose.
Si on parlait de mes performances sportives ? Rappelez-vous en novembre, je m’étais fixée 2 sorties pour décembre à 10 km chacune ;  bein j’en ai fait qu’une et de 7 km. Bon ça va, c’est pas si grave ; la totalité du mois de décembre est par définition lourde de bouffe, parce qu’avant la Noël, tu gouttes les produits pour être sûr qu’ils soient bons ; alors finalement, j’ai bien fait de ne pas trop en faire, ça n’aurait servi à rien…
De toute façon, c’était dangereux de sortir durant ce mois, rapport à la pollution !!!
En fait, c’était le mois à rester chez soi, vu que la voiture était déconseillée et  les transports en commun, régulièrement en carafe dans une atmosphère bourrée de particules pas si élémentaires.
Enfin, ça ne m’a pas empêchée de me faire ma soirée filles de rigueur, qui m’a rassurée sur notre capacité commune à nous les mamans, de déclencher des crises d’hystérie à cause de nos enfants.
Sophie, tu ne m’en voudras pas de raconter qu’un matin, alors que tu étais particulièrement en retard à ton travail, tu t’étais, du bas des escaliers, mise à hurler à ta fille que tu l’attendais pour partir ; laquelle fille est apparue, en chemise de nuit le visage bouffi de sommeil, en te disant : "Mais Maman, t’as oublié je commence à 10 heures".
Et puis y’a aussi le cas de la maman totalement absorbée par sa journée de boulot qui réalise que sa fille est à moitié à poil, uniquement parce qu’elle a jeté un œil distrait dans le rétroviseur et qu’elle est obligée de ramener son adolescente en herbe à la maison, pour qu’elle s’habille correctement. T’as vu Sophie, j’ai évité de dire que c’était encore toi.
Pour ma part, les crises d’hystérie avec Watson ne sont déclenchés majoritairement, que par des faits liés à l’école ; j’ai d’ailleurs pris les devants en cette fin d’année et sollicité Mme Pavochko par l’intermédiaire du cahier de liaison : "Madame, jugez-vous nécessaire que nous programmions un rendez-vous ensemble pour faire un point sur le travail de Jean ?" Réponse le soir même : "Madame, je vous propose d’attendre le livret scolaire de janvier. A ce moment-là, si vous le souhaitez et si nécessaire, nous prendrons rendez-vous". "Si vous le souhaitez et si nécessaire", un cas d’école (si je puis dire) de l’action de botter en touche.
Je m’attendais à ce que nous ayons le livret scolaire avant les vacances ; et bien non et ce du fait de l’informatisation des données. Watson a donc échappé à l’épluchage des notes et des commentaires associés…Ce n’est que partie remise. Ca n’a pas l’air de le déranger plus que cela ; de toute évidence, les leçons de foot et de récré semblent prioritaires à toute autre leçon, ce qui a bien entendu donné lieu à de nouvelles  prises de becs entre lui et nous, pauvres parents. En toute objectivité je n’ai pas le souvenir que ma chère maman ait été obligée de me rappeler chaque week-end, la nécessité de ne pas attendre dimanche 18 heures pour faire mes leçons. Mais peut-être ai-je la mémoire courte….Tout cela est une histoire de responsabilisation et Waston semble encore faire preuve d’immaturité dans le domaine. Mais les choses sont peut-être en train de changer quand on voit le temps qu’il consacre enfin à son cochon d’inde et qu’il a d’ailleurs décidé de devenir coatch footbalistique pour cochon d’inde pour pouvoir diffuser sur U Tube les prouesses du "rat". Oubliez c’que j’ai dit sur la maturité…
Au chapitre Cuisine, décembre a été la crème de la crème avec pour le 31,  au menu STESER, homard à l’américaine et sans vouloir me vanter c’était une tuerie (juste). J’ai dû y passer 3 heures, ma cuisine en a pris un coup  et  des mots de Cambronne, il y en a eu (cf mon post "Mot à mot : cuisine") : quand tu casses les pinces de homard avec un marteau et que l’eau contenue gicle partout,  asperge la moitié de ta cuisine, les vitres, le plafond, ton pull parce qu’évidemment tu n’as pas mis de tablier, bein ça énerve. Le reste de l’élaboration n’a été qu’enchantement : légumes hachées qui reviennent dans le beurre, morceaux de homards qui prennent l’odeur du cognac, sauce qui s’installe progressivement et qui dégage ses arômes. Et quel bonheur de terminer l’année avec une recette qui  déchire et qui, il faut bien l’avouer, a rencontré un franc succès auprès de nos invités.
Côté actualité, notre président Gouda annonce officiellement qu’il ne se représentera pas, ce qui manifestement en a surpris plus d’un, vu la part médiatique inintéressante accordée au sujet. Rendez-vous compte, même son ami le plus proche qu’on appellera Emmental et qui était avec lui avant son passage télévisé, n’était pas au courant de ce scoop. Oh là là !!!
Notre Gouda, il a pris un coup de vieux avec ces 5 années au pouvoir et contrairement à la Mimolette, il ne s’est pas bonifié avec le temps. Alors il valait mieux qu’il parte, c’était une sage décision, sinon comme aurait pu lui dire Donald Trump dans son émission "The Apprentice" :  "You’re fired".
Autre news, qui fait froid dans le dos, c’est le camion fou de marché de Noël de Berlin qui bien sûr, nous remémore le 14 juillet de Nice. Au-delà de la colère que l’on peut ressentir vis-à-vis de la violence et de la lâcheté de ces attaques terroristes, ce qui m’a par ailleurs  interpellé, c’est de constater que pour Watson, l’acte attentat est intégré dans les faits quotidiens de violences pouvant survenir eu France ; c’est un évènement banal. C’est ce que j’appelle "la génération Attentat"...

Quant aux "peopleries", qui dit décembre, dit Miss France !! Je vous rassure, je ne regarde pas mais je me délecte toujours de mater l’annonce de la gagnante qui forcément transforme son sourire en une espèce de grimace mélangeant la surprise et l’émotion, cligne des yeux à la vitesse de la lumière pour chasser les larmes naissantes et se laisse poser sur son crâne ce truc qu’on appelle je crois diadème et qui fait rêver les filles. En tout cas, la Miss France en question, je l’ai entendu parler le lendemain et elle ne m’a pas paru avoir des particules d’intelligence… mais je dois être mauvaise langue, il paraît que ça m’arrive parfois.
Peopolerie toujours, La Princesse Leia est partie retrouver ses étoiles mais pour cette fois-ci, y faire la paix et non la guerre. George Michael fait partie du voyage…

Un mois particulièrement intense, on se les est bien pelés mais que de belles images de paysages gelés.
7 sur l’échelle de STESER.

Merci à  Gilles de "La chaumine" pour cette superbe photo

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