mardi 28 février 2017

La semaine dernière en 7 mots (ou expressions) #23


Lundi : ACCORDÉON
Violent dès le lundi matin la boîte à rythme et l’accordéon dans le RER ; c’est pas comme si c’était  toujours les mêmes airs qui étaient interprétés… #vitundoliprane
Mardi : BOULE DE MICRO
J’ai passé tout mon trajet de RER à évaluer la hauteur de la chevelure de mon voisin sans doute fan inconditionnel des Jackson five.
Mercredi : CLAP DE FIN FPCFPC
Bien dommage : rares sont les séries qui font du bien en ce moment et ça faisait neuf ans que ça durait…
Jeudi : TÊTE À CLAQUES
Qu’est ce qui a un air bovin, a bien souvent le cheveux gras, rit bêtement et fort, donne des coups de pieds volontairement dans le siège devant lui ? Un modèle d’ado que t’espères ne pas avoir à la maison, d’ici quelques années.
Vendredi : “DANY, DANY BOON”
J’ai toujours été particulièrement douée pour écorcher les mots d’une chanson anglaise. La relève est assurée par Watson qui ce soir fredonne "Dany Boon" de Bonnet BONEY M.
Samedi : SATURDAY NIGHT FEVER
Certainement une soirée qui restera dans le TOP 2017. Mention spéciale pour DJ Charlie. #jemaime
Dimanche : FRAICHE COMME...
« À 20 ans, t’es fraiche comme la rosée du matin. À 40 (et plus), t’es fraîche comme la bouteille de rosé de la veille ». Florence FORESTI

samedi 18 février 2017

Saint-Valentin 0, PSG 4


Ce soir, mon "marai" Sherlock m’emmène au restaurant, mais pas n’importe lequel : un restaurant 2 étoiles au pneu (Michelin). Lorsque nous arrivons, Sherlock me précède en rentrant car Nadine de Rotschild lui a bien expliqué que le top de la galanterie et du savoir-vivre quand tu arrives dans un lieu public, c’est de précéder ton épouse pour ne pas la mettre en difficulté. Je suis choyée dès mon arrivée : on me retire mon vison doudoune en polaire de chez Esprit et l’on me précède pour nous conduire à notre table isolée. La table dressée est un florilège de raffinement, d’une simplicité savoureusement calculée. Nous nous asseyons l’un en face de l’autre et  profitons d’être là, tous les deux, dans un décor merveilleux, luxueux. Tous les regards  sont tournés vers nous, on nous sourit, nous sommes manifestement beaux dans le paysage. Le sommelier nous apporte un champagne millésimé dans son sceau resplendissant perlé de buée glacée. Il est bullé à souhait, à l’exacte température. Sherlock n’y tenant plus, sort de sa poche un petit écrin  tout fin et me le tend avec son plus beau sourire. Lorsque que je m’apprête à l’ouvrir, une alarme se déclenche et plonge l’ensemble des invités dans un désarroi plus qu’effrayant. Que se passe-t-il ? C’est l’affolement général.
"Charlie !  Charlie !" crie mon mari
"Mais que se passe-t-il Sherlock ?"
"Fait chier ce réveil. Faut que tu te lèves pour t’occuper de Watson !"
Ah tiens, je viens de rêver...
Ah le 14 février, une date au chiffre d’affaire "valentinement" démesuré. On nous y prépare depuis le début du mois et PICARD le premier ; et vas-y que je te propose des cœurs congelés bourrés de foie gras et de confiture de framboise ; tant qu'il y a du colorant rose et le mot "love",  c’est sûr, les ventes vont cartonner.
Nous n’avons jamais été Sherlock et moi "addict" de la Saint-Valentin, enfin surtout Sherlock : "Non mais cette Saint-Valentin, c’est vraiment commercial, je ne supporte pas ça". Bein tu m’étonnes Simone. J’ai la "malchance" d’être née quatre jours avant la dite date et du coup, ces deux évènements rapprochés rendent caduques le dernier.
Pour tout dire, je crois que nous ne l’avons fêté qu’une seule fois au tout début de notre histoire. Alors comme toute nouvelle idylle qui se respecte, tous deux avions envie de marquer l’évènement par un simple tête à tête au restaurant. Un restaurant ambiance américaine à base de gros hambugers et de pizzas à pâtes amoureusement épaisses. Je me souviens, nous étions assis à côté d’un couple de notre âge et avions tout de suite sympathisé avec eux. Du coup, le repas à deux s’était transformé en un dîner entre potes, sauf qu’à la fin du dîner, nos nouveaux amis nous avaient à demi-mot proposé de terminer cette fête de l'Amour par… une fête du slip. Inutile de vous préciser que nous avions décliné…
Cette année, le jour de la Saint-Valentin, nous étions déjà depuis deux jours en vacances dans un hôtel SPA et je me réjouissais à l’avance de pouvoir vous retranscrire le festival de l’Amour organisé par le personnel. En fait, pas tant que cela ; la Direction avait manifestement décidé de privilégier la Saint PSG. Ceci étant, quelques attentions "valentinesques" étaient perceptibles. La rose pour chaque Valentine du restaurant avec une phrase kitchissime sur l’emballage de la fleur : "L’amour est juste un mot, jusqu’à ce que quelqu’un arrive et lui donne le sens que vous cherchiez". On pleure tout de suite ou on attend un peu ?
Dans la salle du restaurant, nous étions tous les deux parqués vue sur lac, à vingt heures, en plein hiver ça vaut l’coup… A nos côtés, une table de sexagénaires sans doute clients d’une Smartbox alléchante pour l’occasion. Lui faisant péter la boutanche de champagne à 90 euros, elle hyper apprêtée dans son tailleur pailleté. Ca démarrait bien pour eux jusqu’à ce que la famille Groseille en délire s’installe à nos côtés.
C’est aux abords de la piscine de l’hôtel un peu plus tôt dans la journée, que nous avions fait la connaissance du clan Groseille.  Quatre hommes et quatre femmes aux rondeurs et boudins ventraux plus que prononcés ; ils sont donc arrivés en masse (si je puis-dire), dans l’enceinte feutrée d’une piscine dédiée à la détente, au repos, au bien-être quoi. Je fus tirée de mon sommeil sur mon transat par des échanges de haute volée :
"Bah tu vas pas t’mett' à poil quand même ; remonte ton maillot quoâ !" 
"Bah tu m’dis de mett' à poaul j’me mets à poaul ; oh ça va j’déconne lâ."
Difficile de retranscrire par écrit l’accent, il ressemblait fortement au patois ch’ti mais en pire.
Devant tant de conversation raffinée, je me décidai à ouvrir un œil ; en face de moi, un homme d’un mètre 90, dépassant certainement la centaine (de kilos) tout en plis, des poils de 3 cm de long sur les épaules, un maillot de bain noir descendant au-dessus des mollets et le début de la raie bien entendu visible ; sa comparse était tout aussi distinguée avec un maillot de bain une pièce et un short noir Adidas au-dessus. Inutile de vous décrire les trois autres hommes et femmes, c’était des copies conformes en terme de  calibre et d’élégance.
Bref, l’espace SPA s’était transformé en Aquaboulevard aux heures de pointes. Et lorsque les huit énergumènes décidèrent de profiter ensemble du jacuzzi alors qu’un couple de sexagénaire barbotait tranquillement, j’ai cru que la baignoire allait se retrouver totalement à sec. Je ne vous parle par du regard de détresse du couple coincé entre des amas de chair, prisonniers des blagues graveleuses et des éclats de rires aux décibels insoutenables.
Alors au restaurant, lorsque Sherlock et moi avons réalisé que ce fameux couple et nous-mêmes, étions placés à côté des Groseille, nous savions que le spectacle allait être à la hauteur…
Bis repetita à table, tous plus avinés les uns que les autres, nos amis se gavaient de hachis-parmentier, frites et pâtes dans une seule et même assiette. Leurs conversations incompréhensibles nous empêchaient de nous entendre.
Notre couple sexagénaire était totalement déconfit et avait manifestement l’appétit coupé. La bouteille de champagne ne désemplissait pas : la fête était gâchée. Pour Sherlock et moi, nous avions l’impression d’assister à un spectacle auquel Patrick Sébastien aurait pu participer.
N’y tenant plus, notre voisin se leva pour trouver un responsable et signifier son mécontentement ; entre temps, nos "féculents sur pattes" avaient quitté la table pour sans doute s’effondrer au plus vite, dans un bruyant sommeil…
Pour pallier ce désagrément qui nous avait Sherlock et moi fasciné, la Direction nous offrit le champagne, attention forcément non appréciée par notre couple qui n’avait pratiquement pas entamé sa propre bouteille.
La suite de la soirée, la Saint-PSG, qui rencontra également un franc succès avec un écran géant pour tous les amoureux…du foot. Nos cris pour chaque but furent à la hauteur des décibels de nos "féculents" endormis. Mon "marai" qui, il y a encore quelque mois, détestait le monde du foot, fut l’un des plus bruyants supporters et aurait été capable de sauter dans les bras de tous les Valentins et Valentines heureux de partager, un vrai moment de joie.
J’avoue avoir hésité à faire un post sur un sujet tellement surfait comme certains d’entre vous me l’ont dit mais franchement pour nous, carton plein pour cette Saint-Valentin, sans doute la meilleure que nous ayons vécue !


mardi 14 février 2017

La semaine dernière en 7 mots (ou expressions) #22


Lundi : MON BOUCHER EST BOUCHÉ
Petite visite surprise de Tatie Charlie à son boucher pour lui dire que son rôti de bœuf (dans le filet), était un rôti de nerfs ; c’est là que j’ai appris qu’une viande à 46€ le kilo "pouvait être très dure ; parfaitement Madame"…. Foutage de gueule je présume ? A suivre.
Mardi : THE BEST BURGER AVOCADO FROM PUTEAUX
Tu te ferais bien un bon burger avec des produits goûtus et des lamelles d’avocat ? Vas donc au café la Fleur ( www.cafelafleur.fr )
Mercredi : FPCFPC
Ceux qui connaissent ces initiales comprendront que les 3 mercredis à venir sont exclusivement consacrés aux Lepic et Bouley !
Jeudi : "IL SUFFIRA D’UN SIGNE"
Si t’es pas fan de Jean-Jacques Goldman ou François Feldman, vallait mieux pour toi ne pas te trouver dans le bus de 19H23 : musique à donf, chauffeur envouté par sa compile dansant et chantant sur son fauteuil, #jconnaispaslesparolesmaisjfaissemblant.
Vendredi : "T’HABITES A MILAN, C’EST SON ANNIVERSAIRE"
Désolée,  c’est juste qu’aujourd’hui c’est mon "annoche"et comme je ne sais pas quoi dire et bien, j’emprunte cette bonne citation que mon frère me sort régulièrement et qui me fait toujours autant rire….J'ai bien peur que ça ne s’arrange pas avec l’âge.
Samedi : DYSTOPIE
Bein oui, moi non plus je ne savais pas ce que ce mot voulait dire avant d’avoir dévoré le livre "Le Passeur"de Lois Lowry.
Dimanche : "MAIS BOUFFEZ LE VOT’COCHON !"
Je m’étais promis de ne pas regarder pour la énième fois "Les bronzés font du ski" ; encore raté, je n’ai pas résisté à l’appel du scrabble, du vin chaud, des douze douzaines d’huîtres, du brutal etc…

mardi 7 février 2017

La semaine dernière en 7 mots (ou expressions) #21


Lundi : "POLISSE"
Dans mon Top 5 de mes films préférés : immersion au sein d’une équipe de la brigade des mineurs dans Paris : le jeu de tous les acteurs est absolument époustouflant et la pression du quotidien, magistralement exposée.
Mardi : PARENTHÈSE D’AMITIÉ
Profiter d’une après-midi off pour retrouver une amie au Pub et parler de…la vie. J’aime.
Mercredi : BIENVEILLANCE ?
Watson : "Maman je sais ce que je vais t’offrir pour ton anniversaire : une balance, t’as vraiment besoin de savoir". 
Jeudi : MÉFILLON NOUS DE PÉNÉLOPE QUI DORT
Fini le temps du "travailler plus pour gagner plus", "le changement c’est maintenant" : "pas travailler, c’est mieux payé".
Vendredi : ENVIE DE MEURTRE
C’est l’histoire d’un djeun’s assis à côté de moi dans le bus et qui fait profiter l’ensemble des voyageurs de sa conversation téléphonique même pas intéressante. #savoirpasvivre
Samedi : UN FILET PAS MIGNON DU TOUT
Quand tu achètes une blinde, un rôti de bœuf dans le filet, tu t’attends à pouvoir quasiment le couper avec le côté de la fourchette ; alors quand il est bourré de nerfs et sans saveur, tu plains le boucher qui va recevoir une petite visite de courtoisie. À suivre.
Dimanche : COMME UN AIR DE PRINTEMPS
Mais qu’il est bon de sortir et d’avoir presque trop chaud dans son manteau d’hiver grâce au soleil qui a enfin décidé d’y mettre un peu du sien ; résultats encourageants mais peut mieux faire.


samedi 4 février 2017

Janvier, l'heure du bilan


Et c’est parti pour une nouvelle année avec son lot de surprises en tout genre !
Difficile de se remettre au boulot après les fêtes et les vacances : on est tous lourd de bouffe, on prétend être écœuré mais la boite de chocolats négligemment rangée sur la table basse, nous attire indéfectiblement : de toute façon elle est presque vide alors, autant la finir rapidement une bonne fois pour toute. Après on pourra se mettre au régime.
Sauf que "après", y’a la galette ! Et  oui, au bureau, comme chaque année à la même période, nous avons le droit au cérémonial des vœux de notre Directeur autour de quelques galettes : c’est ce que l’on appelle chez nous "un moment de convivialité".
Convivialité, définition : "capacité d’une société à favoriser la tolérance et les échanges réciproques des personnes et des groupes qui la composent". Alors comment vous dire, je suis toujours à la recherche de la convivialité ; avant de la bouffer cette fucking galette, nous avons eu le droit à un discours d’une bonne demi-heure de notre Directeur qui a d’ailleurs démarré son speech de manière assez originale : "Je vais bien". C’est un concept.
Remarquez, plus rien ne m’étonne dans cette boite : on nage régulièrement dans un surréalisme exotique et pathétique…(exotique juste placé pour rimer avec pathétique).

j’ai d’ailleurs encore vécu une situation managériale particulièrement gratinée mais je pense vous la livrer dans un prochain post "working girl l’école du management". Laissez-moi tout de même vous informer que Didier (l’un de  mes anciens collaborateurs que je vous ai décrit dans "working girl l’école du mangement #1), est arrivé au bureau le 2/01/17 avec une nouvelle sacoche Mesdames Messieurs : EXIT la malette à rançon !! Welcome à la sacoche d’ordinateur en "tissusse", sans ordinateur dedans. Quelle classe, quelle élégance, il ne manque plus que la marque écrite en grosse lettres indélébiles.
Oui vous l’aurez compris, j’ai une affection toute particulière pour mon Didier.
A propos de Didier, je vous avais également raconté que ce dernier bougeait son ordinateur pour ne pas avoir en visu sa voisine présente uniquement les mardis. Rappelez-vous, chaque lundi notre Didier, le soir avant de quitter le bureau, prend le soin de surélever son ordinateur. Nous avons volontairement omis d’informer Didier que Daphné exceptionnellement viendrait un lundi et non un mardi. Je n’étais pas là mais on m’a raconté que le lundi en question, lorsqu’il est rentré dans le bureau et qu’il a vu que Daphné était là, il a eu, comment dire,  un temps d’arrêt comme un chien de chasse face à sa proie et son regard déjà bien sombre, s’est totalement brouillé. Qu’à cela ne tienne, il a profité que Daphné dans la matinée, sorte du bureau pour surélever son ordi. Daphné ayant remarqué la modification du mobilier et sous mes recommandations, s’est alors adressée à notre Didier (rien n’est inventé) :
« Didier, je te dérange tant que cela pour que tu changes ton ordinateur de place ?
Réponse : Je ne supporte pas d’avoir quelqu’un en face de moi.
- Ah bein tu me rassures, c’est pas contre moi alors ?
- T’es complètement parano ou quoi ? (faux cul, il peut pas la saquer)
- Bein je dois t’avouer qu’en 35 ans de carrière je n’ai jamais été confrontée à cela.
- Bein maintenant tu l’auras été.
- Tu pourrais au moins le dire avec humour.
- Me cherche pas c’est pas l'moment. 
- Mais avec toi c’est jamais l'moment ».
Voilà, voilà, et ça c’est mon quotidien ; des rapports humains chaleureux et respectueux qui donnent envie de s’investir dans le management, de les aider à "monter en compétence" comme on dit. Oui enfin bon, dans compétence y’a "pétence".

Côté sport, c’est pas brillant brillant ; faut dire qu’il a vraiment fait très froid ce mois-ci (oh l’excuse à 2 balles). Pas un seul wwwwwunning mais une tartiflette. Oui, j’aime la tartiflette avec beaucoup d’oignons (de Roscoff de préférence), une bonne dose de vin blanc pour que les pommes de terre qui rissolent soient impregnées du nectar.
Sur les deux dernières semaines, je me suis tout de même mise en mode restriction alimentaire à base de banane au petit déjeuner, environ 8 mandarines par jour et la soupette du soir. J’ai dû gagner un demi-centimètre de tour de taille…
Watson a marqué un but sur un terrain quasiment gelé, alors que la foule en délire était quasi anesthésiée par le froid comme Léonardo Dicaprio dans "Le Titanic". J’ai tout de même "muté" (Merci DJ Ballat’pour cette expression que je surkiffe), je disais donc, j’ai muté lorsque j’ai vu Watson après son but, regarder le ciel et faire un signe de croix, dans le désordre qui plus est…

Concernant l’actualité, y’a du matôsse : les adieux de la famille Obama qui décidemment nous aura marqué par son élégance, l’image d’une famille unie simple et décomplexée. Ils incarnaient l’Amérique que nous petits français, admirions et respections. Les premiers pas du Roucmoute font froid dans le dos : il semble fou, inconscient, se comporte comme un enfant capricieux qui fait joujou avec le Monde. Faut qu'ça s’arrête avant que la terre n’explose et que le seul survivant français, soit Thomas Pesquet perdu dans les étoiles qui pour certaines, nous manquent terr…iblement
Deuxième temps fort médiatique de ce mois : les primaires avec la victoire d’  "Hamon nous les uns les autres"… 2017, l’année du "ON" : Macron, Mélenchon, Hamon, Fillon, Le Pen, cherchez l’erreur…j’en arrive à espérer qu’il y ait un roi des "ON"…
Et puis, on a également eu le droit à l’épisode Fion, pardon Fillon relaté par un canard particulièrement déchaînée ; ne nous "fillon" pas aux apparences, Pénélope est comme Dory la dorade dans Némo, la pauvre est amnésique…Je n’aime pas me prononcer politiquement parce que malheureusement, toutes ces personnalités aspirent au pouvoir, sont tellement déconnectées de la réalité et loin d’être altruistes. Ils me font tous presque peur ! La preuve en est : comme par enchantement, toutes les affaires nauséabondes sortent à des moments clefs ; c’est petit et… écœurant. Les réseaux sociaux s’en donnent à cœur joie ; certains y vont de leur "partage" sur Facebook pour discriminer ou encenser les candidats. Et ça aussi c’est nauséeux ; j’ai même parfois envie de dire à certains de mes "amis" Facebook : "Stop, arrêtez, ne rentrez pas dans le jeu du pouvoir et essayez de rester lucides"…

Pour terminer sur une  note plus positive, nous avons eu l’occasion d’assister en famille à un match de foot au parc des Princes. Mon "marai" qui jusqu’ il y a quelques mois, ne supportait pas le foot, est devenu un inconditionnel du PSG. J’ai bien peur que prochainement, je sois confrontée aux soirées bière foot en survêtement…Une bonne excuse pour me trouver une pure soirée entre gourdasses.
Nous avons passé une méga soirée au stade tous les 3 et ça fait du bien. L’émerveillement de Watson est le meilleur remède à la morosité d’un mois particulièrement virulent "hivernalement" parlant. J’ai fait mon petit "rub", et parfumé mon bureau à l’odeur de suppo, histoire d’éradiquer les microbes insolents.

Le côté positif c’est que ces p… de jours rallongent ; on va dans la bonne direction, on y est presque. Février ce sera du gâteau, de la crêpe à tout va, quelques vacances en sus, que de bonnes perspectives pour retrouver la niaque.

6 sur l’échelle de STESER.


vendredi 3 février 2017

Working Girl, l'école du management #1

Ca fait bien longtemps qu’on n’a pas parlé de mon côté Working Girl, vie active quoi et je sens que ça vous manque.
Depuis pratiquement mon entrée dans le monde du travail j’ai eu la chance, non disons l'opportunité, de goûter aux joies du Management, c’est-à-dire d’avoir sous ma responsabilité une petite équipe. Malgré sa taille restreinte,  j’ai eu affaire à de nombreuses personnalités plus que remarquables que je souhaite porter à votre connaissance.
Sachez que ce que je ne vais pas forcer le trait dans ce que je vais vous décrire, comme j’ai pu le faire dans d’autres billets. Non c’est la pure et simple réalité et parfois c’est… éprouvant.
Rappelons avant tout les basiques du management qui plus je vieillis, plus ces derniers me …pèsent :
- Bienveillance vis-à-vis de son collaborateur : c’est-à-dire que même si tu n’peux pas l’encadrer, tu te dois de le saluer tous les matins, prendre de ses nouvelles, s’inquiéter de sa santé, voire lui payer un café.
- Exemplarité : comme son nom l’indique montrer le bon exemple, être dynamique (sans en faire des caisses, t’es pas obligé de courir dans les couloirs), de bonne humeur même si t’as dormi une heure, force de proposition, avec un état d’esprit positif, être ponctuel etc…
- Disponibilité : l’encourager et l’aider dans son travail, être là pour l’autre, la politique de la porte ouverte quoi.
Il existe certainement d’autres principes mais déjà, si t’es capable d’appliquer ces trois-là, c’est qu’t’es balaise. J’ai pour ma part toujours essayé de m’y rapprocher ; je reste persuadée que l’atteinte de ces basiques dépend de la personnalité du collaborateur.
 
Cas numéro 1 : nous l’appellerons Sophie
Sophie a été ma première collaboratrice donc ma première expérience en management ; j’ai dû la licencier…
A l’époque, j’avais une petite trentaine et travaillais dans une petite structure orientée pub Grande Distri. Sophie était une jeune fille d’une vingtaine d’années qui vivait la nuit et dormait le jour ; bien sûr je ne m’en suis pas aperçue toute de suite. Sophie avait un teckel et le PDG de la boite autorisait l’accès des bureaux aux animaux. Elle venait donc tous les jours suivie de son animal ; nan en fait son animal la précédait car elle était en mode sommeil en permanence et c’est son chien qui la tirait et la tenait éveillée ; un vrai Gaston au féminin et même physiquement il y avait un petit air de ressemblance. Du coup, son travail était approximatif car elle zappait ce que je lui demandais. Plusieurs recadrages bienveillants n’ont pas suffi : l’appel de la nuit, de la musique et peut-être de substances étaient trop forts.
Et puis un jeudi soir, nous avons eu une soirée d’entreprise, soirée déguisée. Thème de la soirée : « les stations de métro ». Sophie avait choisi la Station "Richard Lenoir" et donc était habillé en robe noire courte + Boa, + maquillage noire...
Sophie et moi partagions le même bureau ; le lendemain de la soirée, vers 10h30 elle n’était toujours pas arrivée, et j’avoue que je commençais sérieusement à m’inquiéter. Elle est arrivée vers 11 heures, toujours en tenue de déguisement, les yeux mi-clos, les cheveux en bataille, de la cendre sous le nez et s’est installée à son  bureau comme si de rien n’était.  J’ai donc dû lui faire comprendre qu’elle ne pouvait pas rester d’autant plus que d’importants clients devaient ce venir ce jour-là signer THE contrat. Ma hiérarchie m’a donc sommé de la réexpédier chez elle séance tenante par taxi bus bateau, planche à roulette mais fallait qu’elle quitte les lieux et vite pour que les fameux clients ne tombent pas sur elle.
Quelques jours plus tard, j’ai dû procéder à mon premier entretien de licenciement, le plus facile qu’on peut imaginer puisqu’en gros Sophie (accompagnée d’un représentant syndical qui est resté muet pendant tout l’entretien), m’a expliqué que j’avais raison de la licencier et j’en étais désolée car Sophie était très attachante…
 
Cas numéro 2, nous l’appellerons Didier
Changement d'ambiance, je ne suis plus dans une PME mais dans un Groupe français.
Didier approche de la soixantaine et exerce la même fonction depuis une vingtaine d’années. Didier s’estime irremplaçable dans son boulot, pense que ce sont les autres qui ne comprennent rien et que c’était mieux avant.
Habitant à 5 km, il vient tous les jours en  automobile mais  préfère rentrer chez lui lorsqu’il n’arrive pas à trouver de place pour se garer. Dans ce cas, il appelle son supérieur, pour prévenir qu’il est souffrant, qu’il a "une barre au ventre" car n’a pas trouvé d’emplacement pour sa voiture…
Didier est très méticuleux et rêve d’une pointeuse horaire ;  comme il n’y en a pas, il a créé un tableau EXCEL sur lequel il note ses heures d’arrivée au bureau et de départ, ce qui lui permet de savoir à la minute près, le temps supplémentaire qu’il a octroyé à la société. Il ajuste en fonction du résultat, ses heures de départ ou d’arrivée pour les jours suivant, afin de ne jamais être en excédent.
Didier possède un attaché case ancienne génération  qui ne le quitte pas (vous savez les valises rigides qui servent à charger les rançons dans les films) ; il part et il arrive avec. Il n’y a rien dedans si ce n’est son stylo au logo de la société, son parapluie et sa boite de cigarillos. Oui parce que Didier fume le cigare à heures fixes : 12h15 et 16h30. Le clic-clic de l’ouverture de l’attaché case est horripilant mais Didier adore, ça lui donne de l’importance, de la contenance.
Didier partage son bureau avec deux hommes et une femme, laquelle vient uniquement une fois par semaine le mardi, s’installer en face de lui. Tous les lundis soir avant de quitter le bureau, Didier surélève l’écran de son ordinateur, de façon à ne pas l’avoir dans son champ de vision car il ne la supporte pas.
Didier est célibataire et présente vous l’aurez compris des signes de misogynie…
Didier est vêtu d’un jean noir été comme hiver et nous fait l’honneur de se vêtir de chemises hawaïennes pires que Magnum l’été. A propos d’été, Didier reste chez lui durant les vacances car la perspective des embouteillages du péage l’oppressent.
Didier déjeune à la cantine à l’ouverture à 11h30 pétantes et une réunion positionnée à 11 heures quinze le perturbe, déstabilise son emploi du temps. Dernier exemple en date : à l’occasion de Noël, un buffet traiteur a été organisé pour l’ensemble de notre service ; Didier avec 2 de ses compères, a préféré aller à la cantine que d’attendre jusqu’à 12h15, l’accès au superbe buffet.
Didier envoie des mails à rallonge que les destinataires survolent. Ses managers successifs ont beau lui dire qu’il faut qu’il soit plus synthétique qu’il limite ses envois, il continue et vide consciencieusement une demie ramette de papier par mois en imprimant tous ses documents qu’il archive dans son armoire.
Didier a des acouphènes et est très sensible d’une oreille,  Il ne supporte pas les courants d’air ; même s’il fait 40 degrés dans son bureau, il faut garder les fenêtres et portes fermées et ne laisse pas le choix à ses collègues qui dégoulinent de chaleur.
Didier ne supporte pas que des étrangers rentrent dans son bureau ne serait-ce que pour dire bonjour et discuter 5 minutes : il préfère quitter la salle en soufflant,  le temps que les intrus quittent son territoire.
Alors quand vous êtes manager d’un Didier comme celui-là, vous avez beau avoir la meilleur volonté du monde, vous avez beau être bienveillant, disponible et exemplaire c’est au-dessus de vos forces, vous finissez par rendre votre tablier. Je n’ai pas eu à le rendre car j’ai eu l’opportunité de changer de fonction et donc de me séparer de mon Didier, avec une tristesse infinie, vous vous en doutez.

Voilà, je vais m’arrêter là pour cette fois même si j’ai d’autres cas à vous relater aussi puissants que mon Didier mais je préfère en garder pour plus tard.
Le fait de collectionner les cas atypiques m’interpelle cependant car je suis loin d'être une manageuse exemplaire :
❑ Mon mode de management est en partie responsable de l’attitude de mes collaborateurs. 
❑ Je travaille dans un Groupe ayant une concentration importante de cas managériaux pathologiques.
❑ Ma Hiérarchie me teste et prend un malin plaisir à me confier le management d’individus hors du commun.
Plusieurs réponses possibles. Cochez la ou les cases correspondantes…